Le droit des entreprises en difficultés consiste à étudier les procédures qui s’appliquent lorsqu’une entreprise est défaillante et qu’elle se retrouve dans l’impossibilité de payer ses créanciers. Il consiste également à envisager les mécanismes qui ont pour but d’empêcher les défaillances rencontrées par les entreprises et qui peuvent s’avérer dramatiques pour la santé de l’entreprise.
Afin d’espérer sauver une entreprise en difficulté, il est crucial de détecter les difficultés le plus tôt possible afin d’inciter à la réaction. Cela passe par une analyse approfondie de l’information comptable et financière de l’entreprise (comptabilité analytique et prévisionnelle). C’est pourquoi, il est indispensable de s’entourer d’un expert-comptable ou d’un avocat spécialisé dès l’émergence des premières difficultés rencontrées.
Une fois les difficultés détectées, plusieurs mécanismes de règlement amiable des difficultés de l’entreprise sont possibles :
On bascule ici dans une tout autre logique. Le traitement judiciaire implique davantage de contraintes car la situation est dangereuse et les problèmes rencontrés sont sérieux. L’application d’une procédure collective est alors nécessaire au sauvetage de l’entreprise. Il existe trois procédures différentes, se distinguant par le niveau de gravité des difficultés rencontrées : la procédure de sauvegarde, la procédure de redressement et enfin la procédure de liquidation judiciaire.
Une fois l’ouverture d’une procédure collective décidée par le juge, plusieurs procédés propres à ces procédures vont permettre à l’entreprise en difficultés de maintenir son activité pendant une période dite « d’observation » :